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Des maladies chroniques et autres malaises peuvent se développer si une maison a beaucoup de poussière de spores de moisissure. L’une des façons de se protéger est de faire une inspection de microbiologie pour vérifier si vous avez une mauvaise qualité de l'air.

Test de la
qualité de l’air intérieur

Comment procéder pour l'inspection de l’air

L’air respirable désigne l’air qui nous entoure et qui peut affecter la santé des occupants. Autrement dit, c’est l’air qu’on respire. Or, les changements climatiques actuels ont un impact négatif sur la quantité de contaminants dans l'air. Cela contribuent à une mauvaise qualité de l'atmosphère à la maison. Nous passons beaucoup de temps à l’intérieur, et respirer de l’air sain devient crucial à notre santé.

Analyse de moisissure

Les limites acceptables suivantes sont pour un confort optimal. Certains paramètres tels que l’humidité relative permet de prévenir la croissance de moisissures et un point de rosée acceptable la température ambiante.

Ce qui influence la présence de moisissure

TEMPÉRATURE

Une température adéquate doit se situer entre 20 et 25°C.

L’HUMIDITÉ RELATIVE

L’humidité relative doit se situer entre 30 et 60%, car une humidité plus grande pourrait être favorable à une croissance microbienne. À l'opposer, une humidité plus petite pourrait assécher vos voies respiratoires. Il se peut que l’humidité relative soit plus basse que 30 % selon les saisons, par exemple plus sec pendant l’hiver et plus humide en été.

POINT DE ROSÉE

Si la température atteint le point de rosée, la condensation qui en découlera risque de favoriser les moisissures et bactéries. Dans un espace avec une humidité absolue de 15 grammes d’eau par mètre cube, une humidité relative de 100% et une température de 18 °C, le point de rosée est à 18°C.

Air et surface,

deux méthodes

d’analyse

Le prélèvement des échantillons se fait aux différents endroits demandés par le client. Les prélèvements se font soit par aspiration mécanique (quantitatif), passive ou par lecture directe (qualificatif). Le temps de prélèvement varie selon le type de test requis.

Air

01 - PRÉLEVEMENT

Le principe de cette méthode est de prélever un volume déterminé d’air en le propulsant sur une surface adhésive afin d’y capturer les particules en suspension. L’échantillonnage est fait à l’aide d’une pompe, par aspiration, en faisant passer le volume d’air réglé à un débit de 15L/minute à l’intérieur d’une cassette. Des ports de prélèvement de formes rectangulaires qui sont dirigés vers le milieu de collection où les particules entrent en collision et s’y collent.

02 - L'ANALYSE

Les particules ainsi recueillies produisent une trace de dépôt de particules qui peuvent ensuite être analysées.  Le dénombrement et la caractérisation des moisissures sont faits directement (sans croissance, ni culture) avec un microscope optique.  L’analyse ainsi faite est un compte total des spores viables et non-viables retrouvés dans l’air et les résultats sont reportés en un nombre de spores/m3.

03 - RAPPORT

En plus des particules mycologiques présentes dans l'échantillon, il est possible de retrouver de la poussière et des allergènes tel que le pollen.  La densité de particules d’arrière-plan peut influencer la capacité de détection des spores. Pour cette raison, un estimé de l’ensemble des particules présentes dans l’échantillon est fait et classifié de 1 à 4 (Surcharge) selon le pourcentage. Une évaluation de 4 ou plus de particules d’arrière-plan pourrait sous-estimé le nombre recensé lors du comptage

DES RÉSULTATS FIABLES

Pour avoir des prélèvements qui reflètent la qualité de l'air que vous respirez et non de l'extérieur

24 à 48 Heures 
avant l'arrivée du spécialiste
Fermez les portes et fenêtres
Fermez tout appareil de filtration de l'air muni d'un filtre HEPA
Mettre l'échangeur
d’air en mode recirculation

Surface

01 - PRÉLEVEMENT

Cette deuxième méthode consiste, après inspection, à faire un prélèvement sur une zone ou une surface où l’on suspecterait une croissance de moisissure.  L’échantillonnage comportent plusieurs types de prélèvement. Soit à partir d’un écouvillon dans le cas du frottis ou soit d’une membrane autocollante dans le cas du Bio-tape. La technique de collection par frottis utilise un grand coton-tige (écouvillon) que l’on passe sur la surface à analyser.La technique de prélèvement par lame autocollante est un ruban adhésif que l’on colle sur la zone à analyser.

Il est aussi possible d’envoyer directement un objet ou un morceau de matériel au laboratoire pour procéder à l'analyse. Cette dernière façon s’appelle la méthode du « vrac ».

02 - L'ANALYSE

La caractérisation et la quantification des spores de moisissures sont faits directement. Les spores de moisissure sont comptées avec un microscope optique. L’analyse ainsi faite est une quantification des spores viables et non-viables retrouvées sur une surface.

03 - RAPPORT

Les résultats sont évalués selon la présence (rare, faible, moyen, élévé) de chaque spore et niveau de croissance. L’objectif de cette méthode est d’avoir l’évaluation qualitative de chaque famille de spores présente sur une surface donnée.

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Avez-vous besoin d'un test d'air?

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour avoir une consultation gratuite.

DIOXYDE DE CARBONE

Pour le dioxyde de carbone (CO2), la norme établie par le ministère de l’éducation du Québec est 1000 ppm à l’intérieur des classes. Nous prenons cette valeur pour l’intérieur d’un bâtiment résidentiel.

MONOXYDE DE CARBONE

Les recommandations pour le monoxyde de carbone sont un peu différentes selon l’organisme en question. La recommandation de l’agence américaine « Environmental Protection Agency (EPA) » est une concentration maximale de 9 ppm.

COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILES

Pour les composés organiques volatiles totaux (COVt), il n’existe pas de norme au Canada. Il existe une limite d’exposition pour certains COVs qui ne seront pas énumérés ici pour ne pas alourdir le texte. Ils sont inscrits sur le site du gouvernement du Canada (voir les références à la fin du rapport). Pour les COVt, la norme du « Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) » se base sur le EPA avec une concentration maximale de 500 μg/m3.

LES PARTICULES FINES

Il y a deux catégories avec une norme établie par l’agence américaine « Environmental Protection Agency (EPA) ». La première contient les particules plus petites que 2,5 micromètres (PM2,5) avec une concentration annuelle maximale de 15μg/m3. La deuxième catégorie est sur les particules plus petites que 10 micromètres (PM10) avec une concentration annuelle maximale

de 50 μg/m3.

LE FORMALDÉHYDE

Un autre paramètre important est le formaldéhyde. Une concentration élevée en formaldéhyde a des effets néfastes pour la santé, comme une augmentation de risque pour le cancer. Considérant cela, une concentration maximale de formaldéhyde au Canada a été établie à 0,3 ppm à l’intérieur.

Les autres

paramètres

à considérer

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